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Aimé Verdon: entre gorges et monts
- floch
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il y a 6 ans 9 mois #55871
par floch
Verdon: entre gorges et monts a été créé par floch
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il y a 6 ans 9 mois #55872
par floch
Réponse de floch sur le sujet Verdon: entre gorges et monts
A mon tour, de partager une de mes dernières sorties 
J’avais depuis longtemps envie de découvrir le Verdon, entre ses gorges et ses monts, afin de pouvoir entrevoir, toute la diversité de cette région
La carte météo de la France, pour cette semaine du 26 Avril, a fait le reste. L’espoir de trouver du soleil et d’échapper à la pluie annoncée un peu partout ailleurs …
J’espère que la balade vous plaira et vous donnera également envie

J’avais depuis longtemps envie de découvrir le Verdon, entre ses gorges et ses monts, afin de pouvoir entrevoir, toute la diversité de cette région

La carte météo de la France, pour cette semaine du 26 Avril, a fait le reste. L’espoir de trouver du soleil et d’échapper à la pluie annoncée un peu partout ailleurs …

J’espère que la balade vous plaira et vous donnera également envie

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il y a 6 ans 9 mois #55873
par floch
Réponse de floch sur le sujet Verdon: entre gorges et monts
J1- Moustier Sainte Marie – Au -dessus de la Chaume des Agneaux
Lien trace GPX: www.openrunner.com/index.php?id=3563378
26 Avril, arrivée à Moustier Sainte Marie vers 13h00.
Juste le temps de me changer et de prendre une petite collation et 45 minutes plus tard, le départ est lancé.
J’opte pour le sentier de Courchon, ancienne route médiévale, qui reliait Aix à Castellane, et qui me permet immédiatement de m’extirper de la cohue automobile de Moustier
Le sentier s’élève rapidement :
Jusque vers la zone de décollage de vol libre:
Je file au milieu des senteurs de la garrigue sur le plateau
en direction de Venascle, que je prends soins d’éviter pour le regretter un peu plus tard dans la montée du ravin de la Cine
Il fait chaud, très chaud, je n’ai bu qu’un demi-litre depuis mon départ ce matin 7h00, et mes 2 bouteilles de 0,5 cl commencent à fondre comme neige au soleil et j’ai soif
Toujours tête en l’air et un peu insouciante
Tant pis, si je ne trouve rien, je basculerai sur le col des Abbes, au lieu de bivouaquer au-dessus de la Chaume des Agneaux.
Quand soudain à 1275 m, j’entends de l’eau couler sur ma droite. Quelques ronces et branches d’arbres écartées plus tard, je tombe sur un ensemble de vasques en enfilade, alimentées par un tuyau souterrain. Une aubaine
Toujours de la chance
Je fais le plein soit 2 L au total plus un demi dans l’estomac, me voilà parée pour mon bivouac qui se profile à l’horizon:
Soirée tranquille à profiter du soleil
Lien trace GPX: www.openrunner.com/index.php?id=3563378
26 Avril, arrivée à Moustier Sainte Marie vers 13h00.
Juste le temps de me changer et de prendre une petite collation et 45 minutes plus tard, le départ est lancé.
J’opte pour le sentier de Courchon, ancienne route médiévale, qui reliait Aix à Castellane, et qui me permet immédiatement de m’extirper de la cohue automobile de Moustier

Le sentier s’élève rapidement :
Jusque vers la zone de décollage de vol libre:
Je file au milieu des senteurs de la garrigue sur le plateau
en direction de Venascle, que je prends soins d’éviter pour le regretter un peu plus tard dans la montée du ravin de la Cine

Il fait chaud, très chaud, je n’ai bu qu’un demi-litre depuis mon départ ce matin 7h00, et mes 2 bouteilles de 0,5 cl commencent à fondre comme neige au soleil et j’ai soif

Toujours tête en l’air et un peu insouciante

Tant pis, si je ne trouve rien, je basculerai sur le col des Abbes, au lieu de bivouaquer au-dessus de la Chaume des Agneaux.
Quand soudain à 1275 m, j’entends de l’eau couler sur ma droite. Quelques ronces et branches d’arbres écartées plus tard, je tombe sur un ensemble de vasques en enfilade, alimentées par un tuyau souterrain. Une aubaine

Toujours de la chance

Je fais le plein soit 2 L au total plus un demi dans l’estomac, me voilà parée pour mon bivouac qui se profile à l’horizon:
Soirée tranquille à profiter du soleil

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il y a 6 ans 9 mois #55874
par floch
Réponse de floch sur le sujet Verdon: entre gorges et monts
Jour 2 : Au-dessus de la chaume des Agneaux - Blieux
Lien trace GPX : www.openrunner.com/index.php?id=3563392
Pluie en fin de nuit et réveil nuageux
Je déjeune tranquillement en attendant que cela se dégage un peu.
Pas un poil de condensation, mais la toile est encore mouillée, je la range donc à l’extérieur du sac.
Il fait frisquet, 8°C avec un petit vent du Nord qui commence à se lever. Je ne quitterai pas la veste imper/respi de la journée
Le lac de Sainte-Croix apparait lors de la montée en direction du Pavillon,
mais ce dernier reste dans la purée de pois. Je file donc directement au col des Abbes
De là, l’horizon se dévoile sympathiquement
Aujourd’hui, je veux remonter la vallée de Prau, au pied des crêtes du Mourre Chanier. Mais sans faire le détour par le portail de Blieux, par où je dois passer dans 3 jours. J’improvise donc une fois arrivée au niveau du pont du hameau les Bondils.
La première tentative à gauche est un échec, j’essaye donc à droite.
Une sente existe mais se perd vite dans un maquis touffu.
Il me faut batailler un peu
Mais visiblement, je suis du mauvais côté du ravin, l’herbe verte en face est plus attrayante
Il me faut donc traverser la rivière ; je m’en sortirai avec un demi-pied mouillé et quelques égratignures.
Je grimpe rapidement et le paysage se dégage. Je trouve même un sentier et quelques cairns qui me conduisent tout droit à l’entrée de la vallée convoitée
Les crêtes du Mourre Chanier et le Chiran peinent à sortir des nuages.
Pas grave, ils ne sont pas au programme aujourd'hui
Je remonte donc la vallée de Prau
Le vent forcit et je mets en quête d’un lieu à l’abri pour pouvoir déjeuner.
Au menu, petits pains – saucissons - fromage : un classique
La bergerie de Prau
Monté au col sans nom
Pour longer et passer sous les crêtes des Traversières
Puis c’est la longue descente sur Blieux, quelques 600 m plus bas.
Je m’arrête au camping - bar - épicerie pour une petite mousse désaltérante, rituel oblige
L’accueil de la gérante, de plus de 70 ans, est sympathique, tout comme le lieu. Je décide de rester. Un seul autre occupant, en camping-car, un habitué, parait-il. On ne risque pas de se marcher dessus
Je m’offre un petit extra comme apéritif et mise en bouche sous une tonnelle à l’abri du vent, qui n’aura pas cessé de la journée
PS: de mémoire, 5,80€ pour une personne, une tente et une douche.
Lien trace GPX : www.openrunner.com/index.php?id=3563392
Pluie en fin de nuit et réveil nuageux

Je déjeune tranquillement en attendant que cela se dégage un peu.
Pas un poil de condensation, mais la toile est encore mouillée, je la range donc à l’extérieur du sac.
Il fait frisquet, 8°C avec un petit vent du Nord qui commence à se lever. Je ne quitterai pas la veste imper/respi de la journée

Le lac de Sainte-Croix apparait lors de la montée en direction du Pavillon,
mais ce dernier reste dans la purée de pois. Je file donc directement au col des Abbes
De là, l’horizon se dévoile sympathiquement

Aujourd’hui, je veux remonter la vallée de Prau, au pied des crêtes du Mourre Chanier. Mais sans faire le détour par le portail de Blieux, par où je dois passer dans 3 jours. J’improvise donc une fois arrivée au niveau du pont du hameau les Bondils.
La première tentative à gauche est un échec, j’essaye donc à droite.
Une sente existe mais se perd vite dans un maquis touffu.
Il me faut batailler un peu

Mais visiblement, je suis du mauvais côté du ravin, l’herbe verte en face est plus attrayante

Il me faut donc traverser la rivière ; je m’en sortirai avec un demi-pied mouillé et quelques égratignures.
Je grimpe rapidement et le paysage se dégage. Je trouve même un sentier et quelques cairns qui me conduisent tout droit à l’entrée de la vallée convoitée

Les crêtes du Mourre Chanier et le Chiran peinent à sortir des nuages.
Pas grave, ils ne sont pas au programme aujourd'hui

Je remonte donc la vallée de Prau
Le vent forcit et je mets en quête d’un lieu à l’abri pour pouvoir déjeuner.
Au menu, petits pains – saucissons - fromage : un classique

La bergerie de Prau
Monté au col sans nom
Pour longer et passer sous les crêtes des Traversières
Puis c’est la longue descente sur Blieux, quelques 600 m plus bas.
Je m’arrête au camping - bar - épicerie pour une petite mousse désaltérante, rituel oblige

L’accueil de la gérante, de plus de 70 ans, est sympathique, tout comme le lieu. Je décide de rester. Un seul autre occupant, en camping-car, un habitué, parait-il. On ne risque pas de se marcher dessus

Je m’offre un petit extra comme apéritif et mise en bouche sous une tonnelle à l’abri du vent, qui n’aura pas cessé de la journée

PS: de mémoire, 5,80€ pour une personne, une tente et une douche.
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il y a 6 ans 9 mois #55875
par floch
Réponse de floch sur le sujet Verdon: entre gorges et monts
Jour 3 : Blieux – Le hameau du Poil
Lien trace GPX
www.openrunner.com/index.php?id=3564606
Ciel bleu ce matin, même si le vent est toujours de la partie
Le village est encore endormi
Direction la chapelle de la Melle.
Suivre la piste balisée ne me dit rien, j’opte donc pour le ravin de la Colle
Je pars rapidement à travers champs et bois pour tenter de trouver le sentier en pointillés. Chose faite rapidement, je pénètre dans la forêt
Puis à flanc de l’extrémité NE de la roche de Picomard
La rivière étant quasi à sec, je remonte, dans son lit, le ravin de la colle
Peu avant la bifurcation avec le ravin de Fonduas, je décide de grimper la roubine, qui me parait la moins haute ; la végétation, ensuite, me donnera de meilleurs appuis et facilitera la fin d’ascension.
Je prends de la hauteur
Et gagne comme prévu la végétation
Je tombe même sur une sente avec 2 beaux cairns, vers 1375 m, semblant venir encore plus en aval de ma propre montée
Dès lors, gagner le plateau est un jeu d’enfant
Pour ceux que cela intéresse le dernier ou premier cairn, selon le sens, qui donne accès à la sente depuis le plateau.
La descente de la vallée est assez chaotique
Je m’aide là encore du lit de la rivière à sec pour avancer plus rapidement. Je dois pour autant contourner le saut d’une petite cascade par la droite.
La chapelle est en vue au milieu de son écrin de verdure
Je profite de la quiétude des lieux pour faire une pause et déjeuner.
Il est l'heure de se remettre en route, en direction de la croix de Melle.
La vue se dégage et distrait de la large piste un peu longuette
Sur les sommets enneigés des Alpes
La barre de Chaudon et le Cheval Blanc
L’envie d’un "tout droit" jusqu’au hameau du Poil, que l’on devine au fond, doit être possible, au prix de bons efforts de franchissements de ravins assez profonds; je ne tenterai pas pour cette fois
Les roubines sont légions, certaines plus esthétiques que d’autres
Le passage entre 2 roches donnant accès au hameau
Petit pincement au cœur lorsque le site se dévoile
(bien plus beau que sur la photo)
Un vrai havre de paix :cool:
Je passe une soirée sympathique en compagnie d’un père et sa fille, en rando également pour une semaine, partis de Rougon pour gagner le massif des Monges.
Le bois ne manque pas, restait à trouver un endroit à l’abri du vent, pour faire fonctionner le réchaud et faire cuire mes flocons de pois cassés au chorizo et parmesan, après une succulente soupe poireaux- crevettes : miam
Nuit paisible, sur les matelas confortables du refuge, porte ouverte, pour mieux profiter des lieux, mais à l'abri des rafales de vent
Lien trace GPX
www.openrunner.com/index.php?id=3564606
Ciel bleu ce matin, même si le vent est toujours de la partie

Le village est encore endormi
Direction la chapelle de la Melle.
Suivre la piste balisée ne me dit rien, j’opte donc pour le ravin de la Colle

Je pars rapidement à travers champs et bois pour tenter de trouver le sentier en pointillés. Chose faite rapidement, je pénètre dans la forêt
Puis à flanc de l’extrémité NE de la roche de Picomard
La rivière étant quasi à sec, je remonte, dans son lit, le ravin de la colle
Peu avant la bifurcation avec le ravin de Fonduas, je décide de grimper la roubine, qui me parait la moins haute ; la végétation, ensuite, me donnera de meilleurs appuis et facilitera la fin d’ascension.
Je prends de la hauteur
Et gagne comme prévu la végétation
Je tombe même sur une sente avec 2 beaux cairns, vers 1375 m, semblant venir encore plus en aval de ma propre montée
Dès lors, gagner le plateau est un jeu d’enfant
Pour ceux que cela intéresse le dernier ou premier cairn, selon le sens, qui donne accès à la sente depuis le plateau.
La descente de la vallée est assez chaotique
Je m’aide là encore du lit de la rivière à sec pour avancer plus rapidement. Je dois pour autant contourner le saut d’une petite cascade par la droite.
La chapelle est en vue au milieu de son écrin de verdure
Je profite de la quiétude des lieux pour faire une pause et déjeuner.
Il est l'heure de se remettre en route, en direction de la croix de Melle.
La vue se dégage et distrait de la large piste un peu longuette

Sur les sommets enneigés des Alpes
La barre de Chaudon et le Cheval Blanc
L’envie d’un "tout droit" jusqu’au hameau du Poil, que l’on devine au fond, doit être possible, au prix de bons efforts de franchissements de ravins assez profonds; je ne tenterai pas pour cette fois

Les roubines sont légions, certaines plus esthétiques que d’autres

Le passage entre 2 roches donnant accès au hameau
Petit pincement au cœur lorsque le site se dévoile

Un vrai havre de paix :cool:
Je passe une soirée sympathique en compagnie d’un père et sa fille, en rando également pour une semaine, partis de Rougon pour gagner le massif des Monges.
Le bois ne manque pas, restait à trouver un endroit à l’abri du vent, pour faire fonctionner le réchaud et faire cuire mes flocons de pois cassés au chorizo et parmesan, après une succulente soupe poireaux- crevettes : miam

Nuit paisible, sur les matelas confortables du refuge, porte ouverte, pour mieux profiter des lieux, mais à l'abri des rafales de vent

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il y a 6 ans 9 mois #55876
par floch
Réponse de floch sur le sujet Verdon: entre gorges et monts
Jour 4 : Le poil- Mont Chiran
Lien trace GPX : www.openrunner.com/index.php?id=3566087
Réveil en douceur et en commun.
Ils me proposent gentiment de profiter de leur gaz (ils ont 2 grosses cartouches), ce que j’accepte volontiers. Cela m’évite de retourner dans mon trou pour me faire chauffer un café
On se souhaite bonne continuation et chacun reprend sa route
Pour ma part, je file et descends flanc Nord-Ouest, pour visiter la cabane des Blaches, un autre havre de paix, parait-il
Je croise un berger sirotant son café, avec ces 2 chiens débordants d’affection, et qui veulent absolument me lécher le visage ; heureusement que je suis en veste imper/respi ; pas si fragile que cela, finalement, ma veste à moins de 200 g
Le berger me raconte que son troupeau est trop sage et qu’il s’ennuie un peu ; Dans un mois, il part dans le Mercantour et là, ce sera autre chose, avec le loup…
La ferme de Gros Jas, derrière laquelle démarre le sentier
La cabane est rapidement atteinte, un couple et leurs enfants viennent d’y passer la nuit. Je file à la source, un peu plus bas, pour refaire le plein d’eau.
Puis décide de tenter de rejoindre Majastres, par le début de sentier indiqué en pointillés sur la carte. Il s’interrompt en plein milieu, on verra bien
Il y a quelques vieilles traces de peinture orange et quelques cairns épars. Mais la sente se suit facilement et j’abouche « comme prévu » sur la piste menant à Majastres.
Désolée, pas de photo, j’ai effacé la matinée par erreur
Mais voilà un zoom sur la fin du sentier en balcon
Les abords de Majastres, luxuriants
Petite pause fraicheur à la fontaine.
Je peine un peu à trouver le point de départ du sentier à la droite du pont, marqué par un tas de cailloux éparpillés, qui ne ressemble à rien. Faut dire qu’une camionnette était stationnée à moitié devant, ce qui n’aidait pas
On gagne rapidement de l’altitude
Et le terrain s'éclaircit:
La vue s'étend:
Les gorges de Trévans:
Petit abri sous roche:
Col donnant accès à la vallée et aux crêtes du Chiran:
Sous le soleil, les couleurs sont chatoyantes:
La vallée s'ouvre:
Je bifurque en direction des crêtes pour gagner, et surtout ne pas perdre, d'altitude:
Je rejoints un peu plus haut une sente cairnée:
Le Chiran se dévoile:
La vue panoramique aussi:
La cabane de Peire Naisse, tout en bas:
Traversée des longues pentes herbeuses, menant au sommet:
Chose faite, la vue sur le Grand Mourre et ses crêtes est superbe:
Ayant constaté la fermeture du refuge de l'observatoire, je me réfugie à l'intérieur du container vert, pouvant servir d'abri.
Pour l'instant, c'est agréable, il y fait même chaud grâce aux rayons du soleil, durant la journée
Je m'en vais à la corvée d'eau, en récupérant l'eau de fonte d'un des névés:
Puis enfile mon épaisse et chaude doudoune, pour pouvoir apprécier pleinement le spectacle
et m'amuser à identifier les sommets emblématiques, grâce à l'aide de la table d'orientation
(bon, je voyais beaucoup mieux avec mes yeux
)
A 19h30, alors que j'allais commencer à me préparer à manger, j'entends le bruit d'un moteur et vois par la fenêtre un 4*4, garé devant le portail de l'observatoire.
Je sors pour dire bonjour. C'est Eléonore, la gardienne, accompagné de Valentin, le saisonnier pour guider les soirées étoilées, et d'un ami venu en renfort, pour débarquer le matériel et autres provisions, 3 jours avant l’ouverture.
Je propose mon aide qui est la bienvenue. Les allers et retours s'enchaînent, les bras bien chargés et qui brûlent à la fin de chaque montée
Puis c’est l’heure de l’apéro, pour se remettre de nos efforts, accompagné de tartines de terrine de porc maison.
Eléonore se met gentiment au fourneau pour nous préparer un succulent poulet en sauce et pâtes
Puis nous discutons de la région, de la vie et des histoires des hameaux alentours. Pas piqué des vers parfois
Dégustation de limoncello et génépi jaune et surtout noir, plus rare et délicieux
La soirée s’étirent jusqu’à 0h30 avant qu’on décide d’aller reposer les yeux.
Juste quelques photos du coucher de soleil, qu’on a un peu loupé avec tout cela
Pas grave, très bonne soirée en très bonne compagnie :cool:
Je prends un petit quart d'heure supplémentaire pour observer le ciel étoilé, magnifique ce soir, avant d’aller enfin me coucher
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Réveil en douceur et en commun.
Ils me proposent gentiment de profiter de leur gaz (ils ont 2 grosses cartouches), ce que j’accepte volontiers. Cela m’évite de retourner dans mon trou pour me faire chauffer un café

On se souhaite bonne continuation et chacun reprend sa route

Pour ma part, je file et descends flanc Nord-Ouest, pour visiter la cabane des Blaches, un autre havre de paix, parait-il

Je croise un berger sirotant son café, avec ces 2 chiens débordants d’affection, et qui veulent absolument me lécher le visage ; heureusement que je suis en veste imper/respi ; pas si fragile que cela, finalement, ma veste à moins de 200 g

Le berger me raconte que son troupeau est trop sage et qu’il s’ennuie un peu ; Dans un mois, il part dans le Mercantour et là, ce sera autre chose, avec le loup…
La ferme de Gros Jas, derrière laquelle démarre le sentier
La cabane est rapidement atteinte, un couple et leurs enfants viennent d’y passer la nuit. Je file à la source, un peu plus bas, pour refaire le plein d’eau.
Puis décide de tenter de rejoindre Majastres, par le début de sentier indiqué en pointillés sur la carte. Il s’interrompt en plein milieu, on verra bien

Il y a quelques vieilles traces de peinture orange et quelques cairns épars. Mais la sente se suit facilement et j’abouche « comme prévu » sur la piste menant à Majastres.
Désolée, pas de photo, j’ai effacé la matinée par erreur

Mais voilà un zoom sur la fin du sentier en balcon
Les abords de Majastres, luxuriants
Petite pause fraicheur à la fontaine.
Je peine un peu à trouver le point de départ du sentier à la droite du pont, marqué par un tas de cailloux éparpillés, qui ne ressemble à rien. Faut dire qu’une camionnette était stationnée à moitié devant, ce qui n’aidait pas

On gagne rapidement de l’altitude
Et le terrain s'éclaircit:
La vue s'étend:
Les gorges de Trévans:
Petit abri sous roche:
Col donnant accès à la vallée et aux crêtes du Chiran:
Sous le soleil, les couleurs sont chatoyantes:
La vallée s'ouvre:
Je bifurque en direction des crêtes pour gagner, et surtout ne pas perdre, d'altitude:
Je rejoints un peu plus haut une sente cairnée:
Le Chiran se dévoile:
La vue panoramique aussi:
La cabane de Peire Naisse, tout en bas:
Traversée des longues pentes herbeuses, menant au sommet:
Chose faite, la vue sur le Grand Mourre et ses crêtes est superbe:
Ayant constaté la fermeture du refuge de l'observatoire, je me réfugie à l'intérieur du container vert, pouvant servir d'abri.
Pour l'instant, c'est agréable, il y fait même chaud grâce aux rayons du soleil, durant la journée

Je m'en vais à la corvée d'eau, en récupérant l'eau de fonte d'un des névés:
Puis enfile mon épaisse et chaude doudoune, pour pouvoir apprécier pleinement le spectacle

et m'amuser à identifier les sommets emblématiques, grâce à l'aide de la table d'orientation
(bon, je voyais beaucoup mieux avec mes yeux

A 19h30, alors que j'allais commencer à me préparer à manger, j'entends le bruit d'un moteur et vois par la fenêtre un 4*4, garé devant le portail de l'observatoire.
Je sors pour dire bonjour. C'est Eléonore, la gardienne, accompagné de Valentin, le saisonnier pour guider les soirées étoilées, et d'un ami venu en renfort, pour débarquer le matériel et autres provisions, 3 jours avant l’ouverture.
Je propose mon aide qui est la bienvenue. Les allers et retours s'enchaînent, les bras bien chargés et qui brûlent à la fin de chaque montée

Puis c’est l’heure de l’apéro, pour se remettre de nos efforts, accompagné de tartines de terrine de porc maison.
Eléonore se met gentiment au fourneau pour nous préparer un succulent poulet en sauce et pâtes

Puis nous discutons de la région, de la vie et des histoires des hameaux alentours. Pas piqué des vers parfois

Dégustation de limoncello et génépi jaune et surtout noir, plus rare et délicieux

La soirée s’étirent jusqu’à 0h30 avant qu’on décide d’aller reposer les yeux.
Juste quelques photos du coucher de soleil, qu’on a un peu loupé avec tout cela

Pas grave, très bonne soirée en très bonne compagnie :cool:
Je prends un petit quart d'heure supplémentaire pour observer le ciel étoilé, magnifique ce soir, avant d’aller enfin me coucher

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par floch
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Jour 5 : Le Chiran – Rougon
Lien trace GPX : www.openrunner.com/index.php?id=3573648
En se souhaitant bonne nuit hier soir, l’heure du petit-déjeuner a été fixée à 8h30. Un peu tard à mon goût, mais j’ai senti que filer à l’anglaise aurait été malvenu et impoli.
Pour autant, je me réveille comme d’habitude avec les premières lueurs du jour. J’espérai profiter de ces instants, pour admirer le lever de soleil, à défaut de coucher
Comme qui dirait, raté
On est en pleine purée de pois
La visite au Grand Mourre et Mourre Charnier est quelque peu compromise...
Reste plus qu’à prier pour que le temps se lève.
Je rentre me mettre au chaud dans le refuge de l’observatoire. Bon en fait, c’est vite dit, vu que pour l’instant, il n’y a pas de chauffage. La toute nouvelle chaudière ne fonctionne pas encore.
8h30, tout le monde se lève. Au menu ce matin :
Tartines de pains grillés accompagnées de produits maisons dont une succulente confiture de sureau et un miel de lavande subtile
Éléonore me déconseille les crêtes et me propose de rejoindre la piste, plus bas, conduisant à Rougon.
J’avoue que cela ne m’emballe pas du tout
Et décide de patienter. Je suis même décidée en fait, au besoin, à passer la journée ici. Le ménage de Printemps, nécessaire avant l’arrivée des premiers « clients », est au programme du jour ; il y a de quoi se rendre utile.
On se met à la tâche. Quand, vers 11H00, le soleil perce enfin la couche nuageuse.
L’heure du départ, pour moi, a sonné, et je fais mes adieux, en abandonnant mes compagnons à leur dur labeur.
Je galope et coupe à travers champs pour rattraper l’heure tardive
Eléonore m’a décrit la cheminée à emprunter pour grimper directement au Grand Mourre.
Le soleil est bien de retour avec le vent qui va avec, des rafales de plus de 50 km sont également annoncées. Cela promet sur les crêtes.
J’attaque les pentes Ouest, en zigzaguant, tout en gardant un œil à mon point de repère,
et me retrouve rapidement en dessous d’un large cirque, qui a des airs Dévoluesques:
Il est temps d’attaquer l’assaut final.
L’avant dernier étage est atteint:
La partie finale n’est que formalités et le sommet esthétique du Grand Mourre se dévoile:
Une rampe de larges dalles permet d’y accéder:
Je profite quelques instants de la vue:
Avant de poursuivre par les crêtes en direction du Petit Mourre:
Des petites tâches mobiles attirent mon attention sur le plateau:
La surprise passée:
C’est l’échappée galopante:
Le Mourre de Charnier se profile avec son allure débonnaire :
Rampe d’accès :
Le sommet :
Le vent est de plus en plus fort et je me réfugie quelques instants, sous le sommet, dans un petit carré en pierres, pour tenter de me mettre à l’abri.
J’ai froid aux mains ; le souffle du vent glacial, pénètre dans les narines, sans demander l’autorisation, ce qui est fort désagréable
Après quelques instants, je me remets en route pour poursuivre la ligne de crêtes :
La cabane pastorale de Prau est en vue ; je profite d’une échancrure, nette, pour filer dans la pente herbeuse et caillouteuse, pour rejoindre la vallée éponyme.
Les couleurs sont beaucoup plus chatoyantes que lors de mon premier passage, il y a 3 jours :
Je file à droite de la Barre des Maures pour grimper au col, qui permet de rejoindre la voie romaine, menant à Rougon
Sentier sympathique:
Avec de belles vues sur les gorges.
Rougon est en vue :
Ne reste plus qu’à se trouver un carré d’herbe verte, discret, au-dessus des gorges,
Non sans un arrêt préalable à la crêperie-bar, pour une boisson mousseuse, désaltérante
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En se souhaitant bonne nuit hier soir, l’heure du petit-déjeuner a été fixée à 8h30. Un peu tard à mon goût, mais j’ai senti que filer à l’anglaise aurait été malvenu et impoli.
Pour autant, je me réveille comme d’habitude avec les premières lueurs du jour. J’espérai profiter de ces instants, pour admirer le lever de soleil, à défaut de coucher

Comme qui dirait, raté

On est en pleine purée de pois

La visite au Grand Mourre et Mourre Charnier est quelque peu compromise...
Reste plus qu’à prier pour que le temps se lève.
Je rentre me mettre au chaud dans le refuge de l’observatoire. Bon en fait, c’est vite dit, vu que pour l’instant, il n’y a pas de chauffage. La toute nouvelle chaudière ne fonctionne pas encore.
8h30, tout le monde se lève. Au menu ce matin :
Tartines de pains grillés accompagnées de produits maisons dont une succulente confiture de sureau et un miel de lavande subtile

Éléonore me déconseille les crêtes et me propose de rejoindre la piste, plus bas, conduisant à Rougon.
J’avoue que cela ne m’emballe pas du tout

Et décide de patienter. Je suis même décidée en fait, au besoin, à passer la journée ici. Le ménage de Printemps, nécessaire avant l’arrivée des premiers « clients », est au programme du jour ; il y a de quoi se rendre utile.
On se met à la tâche. Quand, vers 11H00, le soleil perce enfin la couche nuageuse.
L’heure du départ, pour moi, a sonné, et je fais mes adieux, en abandonnant mes compagnons à leur dur labeur.
Je galope et coupe à travers champs pour rattraper l’heure tardive

Eléonore m’a décrit la cheminée à emprunter pour grimper directement au Grand Mourre.
Le soleil est bien de retour avec le vent qui va avec, des rafales de plus de 50 km sont également annoncées. Cela promet sur les crêtes.
J’attaque les pentes Ouest, en zigzaguant, tout en gardant un œil à mon point de repère,
et me retrouve rapidement en dessous d’un large cirque, qui a des airs Dévoluesques:
Il est temps d’attaquer l’assaut final.
L’avant dernier étage est atteint:
La partie finale n’est que formalités et le sommet esthétique du Grand Mourre se dévoile:
Une rampe de larges dalles permet d’y accéder:
Je profite quelques instants de la vue:
Avant de poursuivre par les crêtes en direction du Petit Mourre:
Des petites tâches mobiles attirent mon attention sur le plateau:
La surprise passée:
C’est l’échappée galopante:
Le Mourre de Charnier se profile avec son allure débonnaire :
Rampe d’accès :
Le sommet :
Le vent est de plus en plus fort et je me réfugie quelques instants, sous le sommet, dans un petit carré en pierres, pour tenter de me mettre à l’abri.
J’ai froid aux mains ; le souffle du vent glacial, pénètre dans les narines, sans demander l’autorisation, ce qui est fort désagréable

Après quelques instants, je me remets en route pour poursuivre la ligne de crêtes :
La cabane pastorale de Prau est en vue ; je profite d’une échancrure, nette, pour filer dans la pente herbeuse et caillouteuse, pour rejoindre la vallée éponyme.
Les couleurs sont beaucoup plus chatoyantes que lors de mon premier passage, il y a 3 jours :
Je file à droite de la Barre des Maures pour grimper au col, qui permet de rejoindre la voie romaine, menant à Rougon
Sentier sympathique:
Avec de belles vues sur les gorges.
Rougon est en vue :
Ne reste plus qu’à se trouver un carré d’herbe verte, discret, au-dessus des gorges,
Non sans un arrêt préalable à la crêperie-bar, pour une boisson mousseuse, désaltérante

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- floch
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il y a 6 ans 9 mois #55878
par floch
Réponse de floch sur le sujet Verdon: entre gorges et monts
Jour 6: Rougon – Chalet de la Maline
Lien trace GPX : www.openrunner.com/index.php?id=3582442
Changement de décor, aujourd’hui, pour conclure la découverte de cette région : le parcours du sentier Martel.
J’essaye de ne pas partir trop tard, pour profiter un maximum des gorges, en toute quiétude et solitude
Pas très difficile, puisque la majorité des visiteurs sont invités à l’emprunter dans l’autre sens. Je découvre, en effet, bien 30 bonnes minutes après m’être engagée, une pancarte de mis en garde, qui déconseille le sens Rougon - la Maline.
Bah, pour avoir étudié brièvement la carte, les passages les plus raides seront à effectuer en montée, alors si conseillés dans le sens de la descente, je ne vois pas bien ce qui pourrait me bloquer…
Quelques passages avec main courante, probablement utiles sur terrain mouillé.
Des tunnels avec quelques ouvertures pour profiter du point de vue
Une ambiance minérale et de falaises
Alternant avec des passages verdoyants contrastant avec le bleu ciel du Verdon.
Baume aux hirondelles
Seule jusqu’aux échelles de la Bréche Imbert, où je croise mes premiers randonneurs
Baume aux Bœufs :
11h30, à l’approche du Pas d’Issane, le flux se fait de plus oppressant, je m’octroie une longue pause les pieds en éventail
Je tenterais la baignade, mais bien trop froid pour moi
Dernière grimpette:
Avec de belles vues surplombant une partie des gorges :
et le chalet de la Maline me tend les bras, pour ma petite récompense
Cela clôt cette sympathique balade printanière, pleine de contraste et de variétés, entre ces petits hameaux croquignolesques, ces paysages aux aspects âpres et sauvages, sa végétation aux couleurs éclatantes sous le soleil et ses gorges spectaculaires
Lien trace GPX : www.openrunner.com/index.php?id=3582442
Changement de décor, aujourd’hui, pour conclure la découverte de cette région : le parcours du sentier Martel.
J’essaye de ne pas partir trop tard, pour profiter un maximum des gorges, en toute quiétude et solitude

Pas très difficile, puisque la majorité des visiteurs sont invités à l’emprunter dans l’autre sens. Je découvre, en effet, bien 30 bonnes minutes après m’être engagée, une pancarte de mis en garde, qui déconseille le sens Rougon - la Maline.
Bah, pour avoir étudié brièvement la carte, les passages les plus raides seront à effectuer en montée, alors si conseillés dans le sens de la descente, je ne vois pas bien ce qui pourrait me bloquer…
Quelques passages avec main courante, probablement utiles sur terrain mouillé.
Des tunnels avec quelques ouvertures pour profiter du point de vue
Une ambiance minérale et de falaises
Alternant avec des passages verdoyants contrastant avec le bleu ciel du Verdon.
Baume aux hirondelles
Seule jusqu’aux échelles de la Bréche Imbert, où je croise mes premiers randonneurs

Baume aux Bœufs :
11h30, à l’approche du Pas d’Issane, le flux se fait de plus oppressant, je m’octroie une longue pause les pieds en éventail

Je tenterais la baignade, mais bien trop froid pour moi

Dernière grimpette:
Avec de belles vues surplombant une partie des gorges :
et le chalet de la Maline me tend les bras, pour ma petite récompense

Cela clôt cette sympathique balade printanière, pleine de contraste et de variétés, entre ces petits hameaux croquignolesques, ces paysages aux aspects âpres et sauvages, sa végétation aux couleurs éclatantes sous le soleil et ses gorges spectaculaires

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- floch
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il y a 6 ans 9 mois #55879
par floch
Réponse de floch sur le sujet Verdon: entre gorges et monts
Je suis partie avec une liste typée 3 saisons et une petite semaine d’autonomie alimentaire.
LISTE
0250 portage
0250 sac à dos nylon tramé dyneema 23L DIY
1341 bivouac
0188 tente demi tipi fermé cuben 25gr/m2 DIY
0069 piquets 4*9 ( titane)+5*6 (titane vargo)
0046 tapis de sol polycree
0344 matelas xlite women
0660 sac de couchage Quilt WM 350 (-2° confort)
0034 sac étanche silnylon 8 L
0751 vêtements
0045 legging nylon
0185 veste imper/respi ozo Haglof
0040 chaussettes bridgedale trail ultralight
0013 sac étanche cuben 25gr DIY 4,5l
0303 Doudoune cloisonnée DIY 185gr duvet
0140 Gilet synthétique Montbell
0025 Jupe de pluie
0198 cuisine/hydratation
0057 réchaud Evernew
0004 mini cuillère plastique
0057 popote + couvercle alu bol titane 550 ml
0002 grattoire
0034 parevent alu vargo
0024 poche à eau 1 L
0020 couteau Victorinox Classic pocket
0241 divers/orientation
0020 lampe decath dynamo
0010 kit réparation fils, aiguille, Kit matelas, cuben tape, 6 cm velcro mâle
0001 micropures
0168 telephone Smartphone avec protection
0040 CB, CI, clé voiture
0002 ziplock
0063 hygiène
0006 serviette microfibre 2*5*5 cm
0003 brosse à dent coupée
0024 brosse cheveux mini
0014 miroir
0004 Savon
0010 PQ
0002 ziplock
2844 TOTAL SAC
1191 vêtement sur moi
0307 pantalon W's trekker convertible north face
0180 TS ML icebreaker 150
0040 chaussettes bridgedale trail ultralight
0564 chaussures saucony Grid Excursion TR 7 W
0060 chapeau Schôeffel
0040 foulard "garde robe" maison
0828 Autre
0450 batons fizan everest +10 gr ductape
0052 2 bouteilles 0,5 L
0255 APN + étui avec batterie
0010 briquet
0005 boussole recta
0056 montre alti baro
2019 TOTAL HORS SAC
4863 TOTAL SAC + HORS SAC
Alimentation prévue pour 18 repas soit 2725 gr emballage compris:
Le sac à dos remplit à ras bord J1:
Bilan, je ne regretterai aucunement ma chaude doudoune, la veillée, au sommet du Chiran.
Le gilet synthétique était de trop.
Il m’a manqué une petite paire de gants coupe-vent sur les crêtes !
Flo
LISTE
0250 portage
0250 sac à dos nylon tramé dyneema 23L DIY
1341 bivouac
0188 tente demi tipi fermé cuben 25gr/m2 DIY
0069 piquets 4*9 ( titane)+5*6 (titane vargo)
0046 tapis de sol polycree
0344 matelas xlite women
0660 sac de couchage Quilt WM 350 (-2° confort)
0034 sac étanche silnylon 8 L
0751 vêtements
0045 legging nylon
0185 veste imper/respi ozo Haglof
0040 chaussettes bridgedale trail ultralight
0013 sac étanche cuben 25gr DIY 4,5l
0303 Doudoune cloisonnée DIY 185gr duvet
0140 Gilet synthétique Montbell
0025 Jupe de pluie
0198 cuisine/hydratation
0057 réchaud Evernew
0004 mini cuillère plastique
0057 popote + couvercle alu bol titane 550 ml
0002 grattoire
0034 parevent alu vargo
0024 poche à eau 1 L
0020 couteau Victorinox Classic pocket
0241 divers/orientation
0020 lampe decath dynamo
0010 kit réparation fils, aiguille, Kit matelas, cuben tape, 6 cm velcro mâle
0001 micropures
0168 telephone Smartphone avec protection
0040 CB, CI, clé voiture
0002 ziplock
0063 hygiène
0006 serviette microfibre 2*5*5 cm
0003 brosse à dent coupée
0024 brosse cheveux mini
0014 miroir
0004 Savon
0010 PQ
0002 ziplock
2844 TOTAL SAC
1191 vêtement sur moi
0307 pantalon W's trekker convertible north face
0180 TS ML icebreaker 150
0040 chaussettes bridgedale trail ultralight
0564 chaussures saucony Grid Excursion TR 7 W
0060 chapeau Schôeffel
0040 foulard "garde robe" maison
0828 Autre
0450 batons fizan everest +10 gr ductape
0052 2 bouteilles 0,5 L
0255 APN + étui avec batterie
0010 briquet
0005 boussole recta
0056 montre alti baro
2019 TOTAL HORS SAC
4863 TOTAL SAC + HORS SAC
Alimentation prévue pour 18 repas soit 2725 gr emballage compris:
Le sac à dos remplit à ras bord J1:
Bilan, je ne regretterai aucunement ma chaude doudoune, la veillée, au sommet du Chiran.
Le gilet synthétique était de trop.
Il m’a manqué une petite paire de gants coupe-vent sur les crêtes !
Flo
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- titouille05
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- Visiteur
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il y a 6 ans 9 mois #55887
par titouille05
Réponse de titouille05 sur le sujet Verdon: entre gorges et monts
Vraiment tout comme j'aime des rencontres, du beau temps, du moins beau temps, des points de vue à couper le souffle, des bestioles à quatre pattes, des cailloux, de la verdure, de la bonne nourriture (ben ouais faut pas se laisser aller
) et des bubulles 
Merci pour ce magnifique partage et pour ces photos toutes aussi belles les unes que les autres
J'adore tout tes retours
Titouille


Merci pour ce magnifique partage et pour ces photos toutes aussi belles les unes que les autres

J'adore tout tes retours

Titouille

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