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- Compte rendu : Les Corbières : les chateaux oubliés : rando itinerante et en autonomie du 08 au 11 mai 2013
Aimé Compte rendu : Les Corbières : les chateaux oubliés : rando itinerante et en autonomie du 08 au 11 mai 2013
- alan1131 -Pascal-
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Et je joins la copie de la première journée de Jean Claude
jclaude24 écrit: Bonjour,c'est fait!! ça c'est bien passé!!!voila comment...du moins pour la 1ère étape parce que ça risque d'être long
Comme pour le Larzac, l'équipe s'est formée la veille au soir;j'ai retrouvé Pascal vers 19h et on a récupéré Véro au train de20h et des poussières, donc de la gare de Narbonne direction Tallairan ou Pascal avait déniché un super coin dans les vignes, là souper la lueur du camping gaz...champagne en apéro pour fêter l'aniv de Véro(je tairais son âge ,elle est tellement jeune....c'est limite détournement de mineur); après repas et bavardages,minuit dodo? Véro dors dans la T2 de Pascal,qui lui dors dans sa voiture et moi dans mon fourgon.Nuit calme enfin presque....un zozio a chanté toute la nuitce qui me fit dire au matin "vos gueules les piafs!!!"
.Réveil7h vrai ptit dég, direction Villerouge Termenes .9h sur le parking les sacs sont contrôlés, j'emprunte la T2 de Pascal ce qui me fait gagner plus d'1kg je laisse mon réchaud j'ai un duvet plus léger (mon chaud que sur le Larzac)malgré ce gain de poids je suis toujours ente 14/15kg
et oui!!! la nourriture j'ai pas prévu de ravitailler en route.Apres un ptit tour dans Villerouge l'aventure commence
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direction Termes, c'est vert de partout, pas de flaque d'eau, le soleil est de la partie, Termes est atteint dans la matinée,on dépasse 2famille de randonneurs avec leurs enfants ils font une boucle sur le chemin de pays.Vers midi casse croute sur un petit éperon rocheux face à une falaise ou 2 gars sont en escalade Véro nous explique qu'ils font "de la couenne"
.le repas est vite expédié,il faut finir la montée (et c'est pas évident en "sortant de table")et on est pas à la moitié de l'étape, donc l'AM montées/ descentes ou descentes/montées c'est selon, le soleil est bien présent il fait chaud.Mais vers 16h30/17h ça se couvre une demie heure âpres les gouttes sont là.....on se dit qu'on a la poisse avec nous
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et que ça va être comme au Larzac!!surtout que que cette journée devait être la plus belle!!!!à 18h on décide de s'arrêter c'est presque l'endroit prévu mais c'est pentu et les prés sont clôturés avec du grillage,on s'installe sous la flotte,Véro peste (mot gentil)contre sa guitoune (surtout contre le vendeur!!!); comme on n'est pas tout à fait au point prévu du bivouac Pascal part chercher de l'eau car on a peur d'être un peu juste.Véro qui a un gros creux dine la 1ère sous un arbre magique??? ou il ne pleut pas
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,j'attends Pascal qui mettra presque 50mn pour ramener le précieux liquide, on mange sous la pluie c'est pas le déluge mais ça mouille; après 20h tout le monde est dans sont duvet, la nuit s'installe, flic floc fait la pluie.....
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- alan1131 -Pascal-
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effectuée en mode itinérant sans assistance du 08 au 11 mai 2013.
L’arrivée
Finalement nous ne serons que trois de l’équipe déjà constituée de la rando du Larzac fin mars. : Véro, Jean Claude et moi. Jean Michel ayant décidé de ne pas nous rejoindre afin de s’occuper de son jeune chiot…
On se connait déjà plutôt bien tous les trois, ce qui facilite grandement la mise en route du groupe. Mise en route donc, le mardi en tout début d’après-midi pour Véro et Jean Claude, venant respectivement en train depuis Paris et en voiture depuis la Dordogne. Pour ma part, une fois de plus le local du périple, je pars de chez moi en voiture également, vers 19h en direction de Narbonne, à une bonne vingtaine de kilomètres de mon domicile, afin de récupérer Véro devant arriver en gare de Narbonne. Avec Jean Claude on s’est donné rendez vous sur le parking de l’espace Liberté de Narbonne et je reçois son SMS m’informant qu’il vient d’arriver alors que j’arrive justement dans l’agglomération.
Quelques minutes plus tard, je me gare à coté de son véhicule. Nous papotons un bon moment en attendant l’heure d’arrivée du TGV, puis nous partons à la gare tous les deux accueillir Véro à la descente du train. Le train arrive à l’heure. Nous cherchons Véro parmi la foule et nous la voyons arriver, rayonnante et heureuse de nous revoir tous les deux.
Nous regagnons la voiture, retournons déposer Jean Claude à l’espace Liberté, puis quittons aussitôt Narbonne. En route, la nuit tombe lentement sur une ciel à peine voilé. Nous roulons en direction de Talairan où j’ai prévu qu’on s’installe cette nuit. Nous arrivons au village, empruntons une ruelle et le quittons rapidement pour nous retrouver au milieu des vignes.
Ma première idée était de nous installer autour de la chapelle de Notre Dame de l’Aire, mais lors d’un repérage quelques jours auparavant j’avais constaté qu’elle était en cours de restauration.
En fait; la chapelle était bardée d'échafaudages et en chantier...
Finalement un peu plus loin je trouvais un cabanon au milieu des vignes qui pourrait nous accueillir, et on s’y dirige, même si dans la nuit, j’ai un peu de peine à le voir et trouver le chemin qui y mène. Finalement, je l’aperçois et nous prenons le chemin tout en évitant les ornières ; Voilà, nous sommes arrivés, et ici, nous ne risquons pas d’être dérangés. Il fait doux et beau ce soir, pourvu que ça dure.
Véro part déjà à la recherche d’un coin de bivouac tandis que Jean Claude installe sa cuisine à l’arrière de sa fourgonnette. Comme au Larzac, pour cette nuit de liaison Jean Claude et moi dormirons dans nos véhicules. J’aide Véro à monter la T2 dans la nuit noire puis nous nous regroupons pour partager le verre de l’amitié. En fait Véro nous a fait la surprise d’apporter une bouteille de Champagne afin de d’arroser un jour particulier : Alors Champagne. !

Je fais attention de ne pas abîmer le plafond en l’ouvrant avec délicatesse, un plafond étoilé du plus bel effet. Un oiseau malgré la nuit chante à tue-tête, sans interruption. Un rossignol probablement au chant mélodieux. Des grillons l’accompagnent un moment. Quelle belle soirée.

Nous enchaînons par le dîner aux chandelles. Jean Claude à préparé une excellente soupe de légumes, tandis que le cassoulet chauffe lentement, le tout arrosé d’un petit Maury sec qui titre 14,5° tout de même. Suivra une salade au roquefort et aux noix, histoire de faire passer le cassoulet bien garni.
Il est temps d’aller se coucher. Minuit sonne au loin. Chacun de nous regagne ses pénates et s’installe pour dormir. Le rossignol continue seul son récital, et je tente de trouver le sommeil, malgré l’A380 qui tourne dans ma tête...
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- jclaude24
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- alan1131 -Pascal-
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- alan1131 -Pascal-
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Le rossignol chante toujours, d’autres oiseaux se sont joint à lui alors que le jour pointe à l’horizon. L’A380 à fini par trouver une porte de sortie dans la nuit et le ciel rougeoie au levant : « Rouge matin, pluie en chemin !!! ». J’espère que la journée sera belle et pour l’instant, ça se présente bien.
J’ouvre les portes arrière de ma voiture et photographie le ciel écarlate. Jean Claude aussi se lève et sors de sa voiture. Rapidement il installe sa cuisine et met de l’eau à chauffer. Nous terminons de préparer nos affaires et Véro nous rejoint. Elle est pale comme un linge ; Deux TGV et mon A380 tournent encore dans sa tête, et accuse le Maury sec…Elle boude le petit déjeuner… c’est vrai qu’elle est arrivée avec un gros rhume…
Nous qui croyions être tranquille, on entend arriver à potron-minet un tracteur et des véhicules. Rapidement, les vignerons se mettent à travailler la vigne juste en dessous du cabanon. Nous prenons le petit déjeuné, puis rangeons nos affaires. Je plis la T2, et nous nous apprêtons à quitter le coin.
C’est le départ, Véro, n’a pas encore la grande forme. Nous quittons le cabanon et nous nous saluons et nous souhaitons une bonne journée avec les vignerons…une belle journée…
Nous arrivons rapidement à Talairan et faisons une pause au bassin à pétales (répertorié comme un des cent plus beaux de France. Le plus petit bassin servait à l’époque à laver le linge des malades) et dont la source coule d’un bloc de pierre dressée recouvert de lierre.
Nous roulons ensuite vers Villerouge Termenes à 8km de là. Nous arrivons au village et nous garons sur le parking face au bâtiments de la cave coopérative. Derniers préparatifs, derniers rangement, on est fin prêts. Nous fermons nos véhicules et partons. Retour dans quatre jours.
Je connais assez bien et guide mes amis à travers les ruelles en direction du château. Villerouge est le village de Bélibaste, le dernier cathare qui y aurait péri sur un bûcher. Nous arrivons au château et entrons dans sa cour dans laquelle un restaurant médiéval s’est installé sur l’une des ailes. Nous prenons quelques photos puis quittons rapidement le village, en direction de Termes.
Le chemin ( GR36) est bordé de plantes au fleurs jaunes odorantes ( des Coronilles de Valence ) et de ciste cotonneux aux fleurs roses. Que c’est agréable ! Nous traversons à pieds secs une gué peu profond et commençons à monter. Première montée sur la serre de Termes. Ça calme ! Le cassoulet pèse encore…Véro a repris des couleurs…
Nous continuons sur le GR, et empruntons maintenant une piste forestière. En débouchant sur une clairière, nous débusquons un énorme lièvre qui ne va pas attendre son reste et disparaitre dans les bois. Les vues sur les vallons sauvages sont époustouflantes. Les nuances de vert couvrent les collines que les falaises de calcaire entrecoupent : Un mélange de minéral et de végétal que Véro apprécie beaucoup. Un peu plus loin, peu avant Termes, un magnifique cheval pie aux yeux fous va nous accueillir de ruades, puis se calmer alors que nous nous éloignons alors que Véro reste pourtant à proximité : l’a-t-elle charmé ? Etait-il sensible à la couleur rouge du sac à dos de Jean Claude ?
Au loin le château de terme domine la colline qui nous fait face. Nous descendons dans la vallée et atteignons les premières maisons du village.
Voilà trois heures que nous sommes partis. Nous passons le petit pont et faisons le plein d’eau avant de monter le long d’une petite rivière. De nouveau nous montons vers le Nitable Roc. Peu avant le sommet, au douzième kilomètre, nous faisons notre pause déjeuné face à un spot d’escalade ou deux grimpeurs officient. Il fait beau, il fait chaud même, et déjà un peu lourd aussi. Nous décidons de ne pas aller visiter les murs du château, sa vue dominatrice nous suffit.
Nous repartons. Depuis Termes nous nous doublons avec d’autres randonneurs, deux familles et des enfants qui montent également. Une fois passé le sommet, nos chemins vont se séparer. Ils vont redescendre sur termes, tandis qu’on continue vers Mouthoumet . Au fond du vallon le ruisseau de Caulliere coule d’une eau claire et fraîche…ravitaillement pour tous…
Dans le sous bois, avec la chaleur moite les senteurs sont rehaussées. Le thym fleuri qu’on foule de nos pas exhale ses senteurs, les résineux embaument l’air, tandis que les oiseaux chantent une belle journée de printemps.
De nouveau nos pas nous montent vers le plateau la Prade. Nous avons quitté les bois denses du termenes et atteignons les prairies.Nous atteignons enfin la D613 et marchons jusqu’au village de Mouthoumet. Au loin, sur les Pyrénées, les nuages s’amoncellent et le ciel s’obscurcit. A la terrasse du café, il est fait mention de pluie… et en effet, il semble de plus en plus évident qu’on risque de ne pas y échapper.
Nous faisons une petite pause, puis quittons le village. Afin de rejoindre Auriac, j’avais prévu de quitter le GR un peu plus loin que la bergerie de Coume de lierre, mais déjà, le chemin que j’avais prévu ne semble plus praticable . Un peu plus loin, nous croisons une belle piste, mais face au doute nous préférons continuer vers le domaine gite de Carcasses. Nous demandons notre chemin au jeune couple qui fait pâturer un petit troupeau de chèvres, puis continuons.
La pluie semble maintenant inéluctable. Les nuages s’approchent et nous ne sommes pas loin du terme de l’étape lorsque les gouttes commencent à tomber. Hélas, les prés et la zone de bivouac que j’avais imaginée est clôturée et inaccessible. Il nous faut nous résoudre à descendre plus bas, mais la pluie s’intensifie. On n’a plus le choix, il nous faut planter avant que la pluie ne devienne t trop forte. On va s’installer dans un pré accessible, au pied des rocs Courbatiers mais encore trop pentu, il faudra faire avec…
Véro va bien pester, après le temps, après Vaude, après le vendeur… ça devient une habitude de s’installer sous la pluie. Et bien qu’il pleuve, nous n’aurons pas assez d’eau pour le dîner et le petit-déjeuner du lendemain. Une fois installé ma tente, je prends les gourdes de chacun et pars chercher de l’eau. Il me faut descendre jusqu'au ruisseau de Laurio près de l’Orbieu pour faire le plein.
Tranquillement, je remonte au campement et nous dînons à l’abri d’un frêle pin qui pourtant nous abritera bien pendant notre repas. Il ne pleut pas non plus « à verses », une pluie régulière, mais fine. Véro a un problème de briquet qui ne veut pas s'allumer ce soir. Heureusement l'allumage piezo de mon réchaud est infaillible et nous permet de manger chaud ce soir.
Première soirée écourtée donc. La pluie ne semble pas vouloir s’arrêter. Chacun regagne sa tente. Nous discutons un moment Véro et moi. Je demande par SMS quelle sera la météo pour le lendemain : Des éclaircies sont prévues…
Avec la nuit qui tombe, le silence s’installe sur notre campement…bonne nuit mes amis.
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- verac
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C'est exactement comme cela que ça s'est passé!
Décidément vous êtes plein de nombreux talents: vous écrivez aussi bien que vous marchez, et j'ai autant de plaisir à vous lire
qu'à marcher avec vous!
J'en profite pour vous remercier de votre délicate discretion à propos de ce que je pense des vendeurs du V...C... (rayon tentes ET chaussures désormais!) et qui mériteraient...bla bla...angry...bla bla...devil...etc...
Si je peux (si je réussi à trouver le temps), j'irai de mon complet sur ce CR sinon, vous faites ça à merveille et je me contenterai de la joie de vous lire ce qui prolonge un peu notre temps partagé....
Amitiés
Véro
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- jclaude24
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- titouille05
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En tout cas de superbe photo,j'adore celle du couché de soleil, magniiiiifique

Contente que otut se soit bien passé pour vous



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- alan1131 -Pascal-
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Ah, les corbières...c'est magnifique...et pis peinard pour faire du bivouac...
Bon ya que les zoziaux qui font du bruit la nuit et le matin, sinon ça va ...lol

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- titouille05
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